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…de normandie

Cécile au deux amants, décollage arrière
à lalandelle
vol tranquille à Deauville
à londinières avec Cécile
un des premiers vol-test de la delta2 cagée à osmoy saint valéry
à commes
atterrissage sans vent…Cherchez l’erreur !
Merci à Danthegrey pour les images.

qui sommes-nous

Association des Pilotes de Cage

Grâce à l’inventivité et à la ténacité de Jean-Louis DARLET, les cagistes ont aujourd’hui à leur disposition un fabuleux engin volant
la Cage.

Conscients de cette chance, et passionnés par leur « jouet magique », ils ont à cœur de faire partager le plaisir sans cesse renouvelé de voler avec cet aéronef…

Ainsi, par l’action d’un grand nombre d’entre-eux, de plus en plus de libéristes ont déjà vu voler la Cage, ou en ont entendu parler. Cette action individuelle a connu quelques succès mais la pratique de la Cage reste confidentielle.

Pour cette raison, les cagistes ont décidé de constituer une association afin de coordonner leurs efforts.
Celle-ci est née le 30 octobre 1999 et a pour nom « AsPiC« , Association des Pilotes de Cage.

les astuces

Des astuces

Dans cette rubrique, nous présentons des trucs, astuces ou adaptations suggérés par le concepteur ou les pilotes, pour aider les cagistes dans l’utilisation de leur jouet favori !

Maniement de l’aile

  • Jean Louis a testé une petite manip’ intéressante pour lever la voile par petit temps:
    Il faut frapper deux estropes rouges (pièces de secours dans la trousse du même nom) en bas des lignes A centrales afin de pouvoir passer les pouces dans les boucles ainsi constituées afin, au gonflage, de raccourcir ces dites suspentes sans effort et sans gêne; la tenue et le lâché des estropes est sans problème et l’effet remarquable !!!

  • Cela apporte une propreté dans les plis (pas de cassure des suspentes) et surtout cela donne la longueur idéale; en plus la tenue, pouce dedans, est nettement meilleure.
    PS: Placer l’estrope de manière identique à celle existante sur la cage, nœud contre nœud.
    Note à Benêts: je laisse la responsabilité aux bricoleurs du dimanche de prolonger ces estropes pour décollage delta … On pourrait également faire passer ces estropes longues pour décollage delta, à l’intérieur des tubes avant des lyres. A essayer. Gaffe aux gaffes. Faut pas que ça coince !
  • Lorsque l’on veut ramasser sa voile en corolle pour la remonter sur la pente ou après l’atterro, il n’est pas évident d’attraper toutes les suspentes puis qu’elles n’arrivent pas en deux points comme sur un parapente mais en 40 points séparés sur la cage.
    L’astuce consiste à retourner la cage au sol en la faisant pivoter autour de l’axe de lacet. Les suspentes se croisent alors toutes en un seul point et on les attrape très facilement toutes ensemble et d’une seule main.
    Etonnant non ?
  • Suite de la précédente, un petit velcro peut servir à ligaturer les suspentes une fois que l’astuce précédente a été appliqué, il permet de garder toutes les suspentes ensemble.
    Le velcro est à mettre autour d’un des barreaux de la cage quand l’aile est dépliée.

Cocon

  • Pour éviter de se prendre le barreau dans les jambes au gonflage, quelque soit le type de décollage, vous pouvez coller un petit bout de velcro autour de ce barreau et sur le fond du cocon …
  • En disposant sur la ficelle qui tient le barreau un « stop cordon » vous pouvez remonter le barreau jusqu’à la hauteur du genou. Plus de risque de se prendre les pieds dans la ficelle lors du gonflage. Une fois en vol, il suffit d’appuyer sur le barreau pour qu’il retrouve sa place normale. Efficace quel que soit le type de décollage.
  • Pour éviter que les cuissardes ne vous gênent lorsque vous pratiquez le gonflage, reliez par un sandow la boucle d’accrochage de la cuissarde à la boucle située en bas de la bretelle du cocon.
    Ce genre de sandow se trouve dans les magasins de camping ou des magasins de remorques, caravanes …
  • poche dorsale:
    Les cocons parachute shop ont une poche dorsale avec une ouverture relativement étroite. Certains se plaignent de ne pas arriver à y ranger le sac de la voile. Jean Louis nous explique que ce n’est qu’une question de méthode.
    Fermer votre sac de rangement sans y mettre les mousses de protection. Poser le sur le sol de manière à avoir vers vous la sangle ventrale et les bretelles. Rouler le en commençant par la sangle ventrale de manière à ce que toutes les sangles soient au milieu du boudin que vous formez. L’introduction dans la poche dorsale du cocon s’effectue alors sans diffculté, vous pouvez mettre maintenant les protections et il reste plein de place pour y ajouter d’autres choses.
  • rangement dans le sac:
    Certains modèles de sac nécessitent un pliage soigné pour permettre un rangement sans difficulté. Vous pouvez vous simplifier la tâche en tournant la planchette dorsale de 90°. C’est facile puisqu’elle est fixée au moyen de velcro. Prenez la précaution de repérer sa position sur le cocon pour la remettre au bon endroit avant le prochain vol.

Instruments

  • Pour fixer votre vario (ou votre GPS) sur la cage, achetez 2 clips de fixation pour tuyau PVC de 25 mm de dia. (rayon plomberie de votre épicier favori) que vous visserez sur votre vario (Pour les Renschler ou les GPS, faire une petite platine sur laquelle vous visserez les 2 clips et sur laquelle vous collerez du velcro) Vous n’aurez plus qu’à enclipser votre vario sur la cage … Montage et démontage faciles garantis !
    André a fait l’essai avec un seul clips et trouve que c’est parfait.

les modèles

Il existe trois types de voiles cagées :

la LAGON, voile d’apprentissage du pilotage typique de la Cage. Elle se décline en 4 tailles : 25, 27, 30 et 33m2,

la PARADIGME, voile de la glisse, performante et rapide. Elle donne aux pilotes le maximum d’informations et de sensations pour le pilotage des bosses aérologiques et les sensations de glisse. Pour pilotes confirmés. Existe en 25, 28, 30, 32 et 34 m2.

La cage de la Paradigme 3 a une géométrie novatrice, permise par l’introduction d’une action supplémentaire sur l’axe de lacet imaginée par Jean-Louis Darlet.
La disposition des suspentes produit un vrillage de la voile lorsqu’on agit en roulis. Le profil des demi-voiles est déformé différemment entre l’intérieur et l’extérieur du virage. La demi-aile intérieure est ralentie, la demi-aile extérieure est accélérée.
Ce vrillage produit une action combinée en roulis et en lacet qui facilite la mise en virage et qui est particulièrement intéressante en thermique. Trekking Parapente propose une nouvelle version de la paradigme 3 avec des joncs en bord d’attaque .

La SEAGULL que l’on trouve d’occasion a été créée en 2001 à destination de voile de début pour les sites ventés du Pays de Galles, avant que l’épidémie de fièvre aphteuse n’y décime aussi les écoles de Vol Libre. Elle reste une aile d’accès au pilotage de type Cage, avec un profil plus adapté aux vents soutenus.

L’évolution des voiles Paradigme (1 puis 2 puis 3) s’est faite par augmentation des caractéristiques finesse/vitesse/facilité.

Caractéristiques

Lagonparadigme 3
Taille252730332528303234
Surface à plat (m²)24,52729,5332528303234
Envergure à plat (m)11,312,213,113,611,312,61313,413,8
Allongement à plat5,25,55,65,635,635,635,635,635,6
Surface projetée (m 2 )NCNCNCNC22,825,527,35NC31
Envergure projetée (m)NCNCNCNC1010,6611NC11,75
Allongement projetéNCNCNCNC4,454,454,454,454,45
Volume de la voile (m 3 )NCNCNCNC6,257,418,22NC9,92
Nombre de cellules566060607979797979
Poids Total Volant(kg)60-8575-10590-125110-15065-9080-11095-125110-145125-165

la technique

« La Cage » se compose en fait de deux éléments indissociables, l’aile proprement dite et une structure pliable en aluminium (la cage) sur laquelle sont attachées les suspentes. 
Les points bas des suspentes sont attachés individuellement, répartis sur toute la surface du cadre métallique. Sous ce cadre, le pilote est suspendu par un point unique (mousqueton à sécurité renforcée).

Le pilote manœuvre la cage par l’intermédiaire de deux poignées en forme de lyres. Du fait de l’unicité du point d’accrochage, le pilote peut incliner la cage, et donc gouverner l’aile simultanément aussi bien en assiette (incidence) qu’en roulis. Le contrôle de l’assiette agit sur la vitesse, on tire les lyres vers l’arrière pour piquer et accélérer, on les pousse vers l’avant pour cabrer et ralentir. Le contrôle du roulis permet la mise en virage, la main s’abaisse du côté où l’on veut tourner.

Cette image animée vous montre le processus de pliage (très simple) de la cage, et la vue ci-dessous ses dimensions.

Le pilotage

Cécile à siouville

Le pilotage

Soumis par aspic le mar, 03/10/2009 – 16:51

La Cage est un aéronef différent de tous les autres, et pourtant vous le piloterez très vite de manière intuitive, car vous aurez la maîtrise directe de la voile, en tangage et en roulis, avec un minimum d’efforts. Vous sentirez les moindres mouvements de la masse d’air au bout des doigts. Vous apprécierez sa sécurité active et sa facilité de pilotage, notamment par vent fort, au décollage comme en vol.

Au décollage: C’est précisément dans le vent fort que vous comprendrez le mieux les avantages d’une Cage : l’effet spi, dû à une très forte incidence, est quasiment éliminé, puisque l’on contrôle directement l’incidence….

En vol dans les turbulences: Tout d’abord lorsque la Cage traverse une turbulence modérée, il ne se passe rien…, rien pour le pilote. La voile peut s’incliner, épouser la masse d’air ; son mouvement est transmis à la cage (structure métallique), mais le pilote, qui a appris à ne pas se crisper sur les lyres, laisse faire et accompagne la voile qui reprend son attitude normale en sortant de la turbulence. C’est d’ailleurs un apport essentiel de la Cage : si le pilote laisse vivre son aile, celle-ci est libre de suivre les turbulences au lieu de leur résister et donc de fermer comme un parapente.

Et quand ça ferme ?

En cas de grosse turbulence, il peut arriver qu’un côté de la voile ferme, alors le pilote contre de manière à conserver sa direction, et … ça rouvre tout seul, et très vite (plus vite qu’en parapente).

L’aile ouverte continue à être pilotable pour plusieurs raisons:
– le point d’accrochage unique évite de tomber du coté fermé,
– le réflexe naturel du pilote est de s’accrocher à la lyre qui tient d’ou transfert du poids coté ouvert,
– le contre est une action en roulis qui ne freine pas la demi-aile ouverte, donc avec un risque moindre de décrochage de celle-ci (surcontre),
– le contre est indépendant du contrôle de l’incidence.

Le départ en autorotation n’est possible en Cage qu’en l’absence de réaction de pilotage. En ce cas, ou en cas de cravate, une poignée qui pend sous le nez du pilote permet de faire immédiatement les oreilles pour récupérer une symétrie de voilure et le retour sur l’axe. Cette poignée d’oreilles est une spécificité de la Cage. On peut noter qu’ayant empoigné et tiré cette commande, le pilote remet la main sur la lyre et gouverne l’aile tout à fait normalement.

La sécurité :

La sécurité dans le vol libre, c’est un peu l’auberge espagnole: chacun y apporte ce qu’il souhaite y trouver. Voler comportera toujours une certaine prise de risques…

La Cage propose néanmoins des avantages appréciables dans certains domaines:

  • La poignée d’oreilles : cette poignée permet de faire les oreilles d’une main, tout en continuant à piloter. Elle se situe devant les yeux du pilote qui n’a qu’un geste à faire pour l’attraper. On peut aussi l’utiliser au gonflage par vent fort et contrôler sa voile sans difficultés. C’est vraiment la poignée magique.
  • La possibilité de descente rapide : l’utilisation combinée des oreilles et de l’inclinaison en virage piqué permet d’atteindre des taux de descente de -12m/s et de perdre 100 m par tour en toute maîtrise, sans être centrifugé et sans solliciter outre mesure les suspentes.
  • La stabilité du pilote grâce au point d’attache unique, le vol en conditions turbulentes sera beaucoup plus confortable. Toutes les informations de la masse d’air sont transmises à la cage et donc aux mains du pilotes et non plus à la sellette et à ses fesses. Fini le mal de l’air …